[:fr]La parole est aux speakers : Tony Archambeau[:]

[:fr]Jusqu’à l’AFUP Day 2020, retrouvez nos interviews de speakers pour mieux comprendre leur parcours et le sujet qu’ils ou elles aborderont lors de leur conférence !

La conférence

Tu as contribué au développement de plusieurs extensions WordPress dont « WP Sitemap Page ». Pourrais-tu nous parler de cette expériencee ? Continues-tu toujours de travailler sur celles-ci ?

Au total, au moment où j’écris ces lignes, il y a 55295 extensions disponibles au sein du répertoire officiel. Parmi ceux-ci, j’ai eu l’occasion d’en publier 4.
Dans de nombreux projets, nous avons l’habitude de piocher des extensions qui existent déjà pour ne pas avoir à recréer la roue. Ma volonté, en publiant des extensions, était de pouvoir « donner » pour contrebalancer toutes les fois où j’ai « pris ».
L’histoire de l’extension « WP Sitemap Page », la plus populaire, parmi celles sur lesquelles j’ai travaillé, a été de créer une extension une page « plan du site » le plus rapidement et simplement que possible, pour les cas d’usages les plus courants. Il y a 7 ans, lors de la création de l’extension, il n’y avait qu’une seule autre extension qui permettait de créer un plan de site facilement, mais celle-ci imposait un lien vers le site de l’auteur, ce qui n’était pas très sérieux lorsqu’il faut livrer un site à un client.
Aujourd’hui je n’ai plus besoin d’y contribuer, car comme le dit l’expression populaire : « le mieux est l’ennemi du bien ». Tout ajout de fonctionnalités ne ferait que complexifier une extension qui répond déjà à la grande majorité des usages.

Les CMS et frameworks peuvent-ils être utilisés sur les mêmes types de projets ?

La plupart du temps, la typologie d’un projet permet d’opter pour un CMS dans le cadre d’un projet simple, centré sur le contenu, tandis qu’un framework sera plutôt privilégié pour les projets complexes nécessitant de nombreux développements sur mesure.
Mon approche consiste plutôt à définir la typologie d’un client, ou plutôt la typologie du budget disponible par celui-ci.
Un projet complexe peut tout à fait être réalisé à travers un CMS facilement modulable. Cela peut éviter aux développeurs d’avoir à recréer la roue, tout en permettant au client d’avoir un dashboard flexible dès le premier jour.
Bien souvent, l’équipe qui maintient le CMS à elle-même structurée le code, de la même façon qu’un « framework maison ». Le CMS peut donc avoir la force technique d’un framework, avec une couche en plus sur des fonctionnalités « clé en main ».

Comment expliques-tu le succès et la popularité de WordPress depuis plusieurs années ?

Il n’y a probablement pas une seule et unique raison, mais une conjonction de facteurs, qui tournent tous plus ou moins autour de la communauté.
La communauté contribuent à tous les points suivants :
– Création de beaucoup d’extensions, mises à dispositions gratuitement,
– Groupes internes qui renforcent l’ergonomie et l’accessibilité du projet et de toutes ses interfaces,
– Facilité de trouver de l’aide pour une quelconque difficulté,
– Facilité de trouver un prestataire (développeur, designer, rédacteur, spécialiste SEO …) qui connaît le CMS,
– Création de sociétés pérennes proposant des services liés à WordPress (cf. éditeur d’extension payante, agence spécialisée …)
– …

D’une manière générale, il y a un cercle vertueux, puisque la popularité appelle à la popularité.

Une conférence présentée par

Tony ARCHAMBEAU

Il est le fondateur de la solution Organilog, un outil de gestion des interventions (web et mobile). À propos de lui : - Co-organisateur du groupe Meetup WordPress Tours - Conférencier au WordCamp Paris 2014 sur le thème de l'accessibilité. - Conférencier au WP Tech 2014 et WP Tech 2015 sur le thème des bases de données. - Auteur de plugins WordPress, dont "WP Sitemap Page" (200.000 sites web à travers le monde).

Autres interviews

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