[:fr]La parole est aux speakers : Dinara MUKPAYEVA et Faustine LOUIS[:]

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[:fr]Jusqu’à l’AFUP Day 2020, retrouvez nos interviews de speakers pour mieux comprendre leur parcours et le sujet qu’ils ou elles aborderont lors de leur conférence !

La conférence

Vous avez toutes deux effectué une reconversion dans l’informatique : qu’est-ce qui vous a poussées vers ce secteur ?

Dinara : Je cherchais un métier qui pouvait concilier ma vie d’une maman et s’exercer n’importe où dans le monde. Grâce à mon entourage, je me suis souvenue de mes débuts avec Dreamweaver. J’ai choisi la formation de Designer web chez CEFIM et puis j’ai découvert une passion pour le code. Et aujourd’hui cette reconversion me permet d’avoir un équilibre entre ma vie privée et ma vie pro.

Faustine : Avant de commencer ma formation de développeuse web, je n’aurais jamais imaginé me reconvertir dans ce secteur. Après plusieurs années dans la recherche publique, je souhaitais me reconvertir dans un domaine pouvant m’apporter une stabilité professionnelle et personnelle. J’ai d’abord monté ma micro-entreprise de communication scientifique et c’est en rencontrant des entrepreneurs et surtout des développeurs lors de mon séjour en espace de co-working que j’ai découvert le monde du numérique. Je l’ai trouvé particulièrement ouvert et stimulant et je m’y suis intéressée, c’est à ce moment là que j’ai réalisé que j’avais envie de faire partie de l’aventure.

Trouvez-vous des similitudes ou des compétences transposables entre vos anciens métiers et vos nouvelles vocations ?

Dinara : Savoir s’adapter rapidement à tous types de situations, aimer apprendre de nouvelles choses, travailler en équipe, être autonome.

Faustine : Absolument ! J’en ai été la première étonnée. Beaucoup de méthodes de travail que j’appliquais en recherche sont transposables dans le développement. Par ailleurs, ce secteur demande beaucoup de logique, de rigueur, de recherche d’informations et d’acharnement. Des compétences que l’on apprend dans la recherche. Mais dans le secteur numérique, la communication y est plus importante, on ne se sent jamais seul·e !

Certaines personnes disent que le monde de l’IT est difficile pour les femmes, qu’en pensez-vous ?

Dinara : La communauté tourangelle de l’IT me parait très accessible aux femmes. Je trouve que notre petit nombre nous est favorable car nous sommes plus visibles et plus sollicitées. Même si personnellement, les débuts étaient difficiles car j’ai dû tout apprendre de zéro avec beaucoup de travail sur mon temps libre. Aujourd’hui, je me sens confiante, j’adore ce monde de renouvellement perpétuel de connaissances.

Faustine : À ce jour, je n’ai absolument pas rencontré de difficulté par rapport à mon statut de femme. Chez Apside Top, nous sommes même assez nombreuses. C’est un milieu très masculin c’est vrai, mais je le trouve très ouvert et tourné vers l’humain. Il souffre sûrement de travers que l’on retrouve finalement dans tous les domaines. Toutefois, je manque peut être d’expérience pour pouvoir me prononcer catégoriquement à ce sujet.

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