[:fr]La parole est aux speakers : Laurent Victorino[:]

[:fr]Jusqu’au Forum PHP 2018, retrouvez nos interviews de speakers pour mieux comprendre leur parcours et le sujet qu’ils aborderont lors de leur conférence !

La conférence

Tu as déjà donné des conférences à MixIT, événement qui n’est pas lié aux jeux vidéo, et tu viendras également nous en parler au Forum PHP 2018. Pour toi, qu’est ce que les communautés de développeurs jeux vidéo et non-jeux vidéos ont à apprendre l’une de l’autre ?

J’ai toujours trouvé étrange que nous, les développeurs IT/Web et Jeux Vidéo, soyons si proches culturellement (logique, métiers, technos…) et que nous ne nous connaissions pas vraiment même après toutes ces années. Il y a beaucoup de fantasme autour de nos différents métiers et trop peu d’interactions entre nous. Les développeurs de jeux vidéo pourraient fortement bénéficier des méthodes, techniques et technologies utilisées chaque jour par les autres corps de métier du développement. Et vous pourriez bénéficier de notre créativité et réactivité pour rendre tous les superbes logiciels de comptas que vous développez encore meilleurs 😉

En tant que développeur de jeux vidéo, quel est ton type de jeu préféré quand tu dois coder ? Et quand tu veux jouer ?

D’un point de vue programmation pure, le type de jeu n’importe pas vraiment. Il y a toujours des défis techniques à relever. Défis qui viennent le plus souvent de l’aspect temps réel des jeux, ou des limitations techniques des machines. Du jeu narratif, au simulateur physique multi joueur il y aura toujours des défis intéressants.

Pour ce qui est de jouer… JE NE JOUE PAS ! JE TRAVAILLE ! 🙂

Tu as lancé ton propre studio de développement. Avec les nombreux jeux qui sortent cela doit être un gros challenge. Peux-tu nous en parler ?

La semaine dernière 159 nouveaux jeux ont été publiés sur Steam, la plus grosse plateforme de vente de jeux sur PC, Mac et Linux. 159 nouveaux jeux sans compter les plateformes consoles. Exister au milieu de ces torrents de nouveaux jeux hebdomadaires est compliqué, et je ne parle même pas d’y survivre. Le challenge est présent, quotidien, et complexe. Proposer une expérience de jeu nouvelle, avoir un visuel attrayant au premier coup d’œil et prouver son envie de livrer de la qualité sont quelques facteurs qui peuvent faire la différence. Mais la clef de tout ça reste la communication et le marketing. Des métiers un peu loin du développement mais plus que nécessaires pour pouvoir créer une audience et s’assurer un bon accueil dans les premières journées de vie du jeu. Car on aura beau faire le meilleur jeu du monde, si personne ne sait qu’il existe, personne ne l’achètera…

Une conférence présentée par

Laurent VICTORINO

Mi game dev, mi game producer, mi nul en math, Laurent ne connaît pas grand-chose à PHP ou aux choses des nuages de l’internet. Par contre Laurent s’y connaît un peu en jeux vidéo, puisqu’il en fabrique des petits et des très gros depuis dix ans. Et dix ans, c’est beaucoup. Et puis on aime bien les jeux vidéo, sûrement bien plus que le PHP et les autres machins sérieux de l’internet… non ?

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