La parole est aux speakers : François Zaninotto
Jusqu’au Forum PHP 2017, retrouvez nos interviews de speakers pour mieux comprendre leur parcours et le sujet qu’ils aborderont lors de leur conférence !
La conférence
GraphQL, l'avenir du REST ?REST est devenu un standard pour les APIs web. Mais malgré sa popularité, il est plein de défauts. Son successeur existe et il vient de Facebook. Venez découvrir en détail le principe, la mise en oeuvre et l’écosystème de GraphQL. Vous repartirez de cette conférence avec la réponse à la question : dois-je utiliser GraphQL pour mon prochain projet ? |
Qu’est qui t’a motivé à proposer ce sujet ?
Dans ma société, nous avons développé plusieurs prototypes sur GraphQL ; ces prototypes nous ont ouvert les yeux sur le potentiel immense de cette technologie.
Alors j’ai commencé à creuser les motivations des créateurs de GraphQL, et je me suis rendu compte que nous souffrons au quotidien de l’architecture REST, mais sans vraiment se l’avouer. GraphQL, c’est un peu comme un copain bien intentionné qui vous tape sur l’épaule pour vous dire : eh, mais tu t’embêtes beaucoup là, avec ta roue carrée. Tu ne veux pas utiliser les roues rondes plutôt ? J’ai voulu partager cette révélation !
Depuis, nous utilisons GraphQL en production, avec beaucoup de bonheur.
Tes dernières conférences parlaient beacoup des limites de PHP et d’autres languages plus adaptés dans certains cas. Quelle est ta relation avec PHP aujourd’hui ? Continues-tu à l’utiliser ?
Très peu. Ce n’est pas par dégoût – PHP est un langage tout à fait capable, et les récentes optimisations en font un très bon langage serveur.
Il reste très utilisé pour faire de gros sites web, et la communauté est super active.
Mais nous développons principalement des Single-Page Apps, sur la base d’architectures API-centric. Le choix du langage côté serveur est pas mal dicté par l’obligation d’utiliser JavaScript côté client. Autant n’utiliser qu’un seul langage, non ? Par ailleurs, il est difficile de trouver de bons développeurs PHP (il n’y a qu’à voir la pénurie de développeurs Symfony à Paris), mais c’est relativement plus facile de recruter un bon développeur JS/Node.js.
JavaScript permet également de s’émanciper de la programmation orientée objet, et de commencer à penser en fonctionnel.
Sans compter que mes employés s’éclatent davantage à faire du Node, du Go, ou du Python, que du PHP. L’écosystème leur paraît plus mature, plus attirant.
Et ce genre de considérations compte pour un chef d’entreprise, car la denrée rare dans notre métier, ce sont les (bons) développeurs !
Cela sera ta sixième conférence à un événement de l’AFUP. Aurais-tu des conseils pour les nouveaux speakers ou personnes voulant se lancer en tant que speakers ?
C’est peut-être difficile d’être speaker, mais c’est infiniment plus douloureux d’être spectateur d’un talk mal préparé.
On a tous été piégés dans des conférences ennuyeuses, mal maitrisées, qui ne tenaient pas la promesse de leur titre.
Un speaker doit à son public de maîtriser son sujet sur le bout des doigts, de le rendre accessible, et de distraire son public.
Donc prenez-vous y longtemps à l’avance, et répétez, répétez, répétez.
À titre indicatif, il me faut en général une heure de préparation pour une minute de présentation. Sur une présentation de 40 minutes, c’est donc une bonne semaine de travail qu’il faut prévoir.
Dernier conseil: le jour de la présentation, profitez !
Une conférence présentée par
![]() François ZANINOTTO |
Open-source software enthusiast, Node.js and PHP expert, Lean & Agile management fan, Leadership & motivation experimenter, CEO at marmelab |
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